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Aux petites heures de la nuit

Autrice : Flo Renard

Éditeur : Autoédition (oui, même s'il est écrit "Éditions MM&I" sur la couverture ;)

Genre : Fantastique, LGBT

Nombre de pages : 332

Prix : papier : 11,18 € numérique : 3,80 €


J’ai découvert ce livre par hasard, en parcourant un blogue de lecture. Je dois dire que la couverture m’a immédiatement attirée, car elle ressemble à celle de la première édition de mon premier roman publié, Sous les cieux de Syranis Tome 1 La Maîtresse invisible, paru un mois avant Aux petites heures de la nuit. Autant dire que nos livres sont sortis en même temps.

 

Le prénom de l’autrice « Flo » m’a également attirée, puisqu’il s’agit aussi du surnom du personnage principal de mon roman. Ajoutez à cela des thèmes peu abordés, et un fond de fantastique... comment aurais-je pu résister ?


Résumé :

À dix-sept ans, Benjamin, violoniste talentueux, ambitionne de devenir instrumentiste quand un accident de la route vient briser tout net ses espérances. Devenu paraplégique, il doit  réapprendre à vivre sans ses jambes et faire face aux contraintes de son nouvel état.

C’est aux Épicéas, un centre de rééducation de la banlieue grenobloise, que Benjamin fait la connaissance d’Élise, une adolescente dynamique, et de Léopold, jeune homme à l’humour cynique, deux patients aussi malmenés que lui par la vie. Grâce à l’amitié de la première et l’amour du second, mais aussi la musique, Benjamin entame son long chemin vers la guérison. Alors qu’il recommence à prendre goût à l’existence, d’étranges phénomènes se produisent, qui menacent de le faire basculer dans la folie...

Au-delà d’une romance entre deux garçons,
Aux petites heures de la nuit est le récit d’une reconstruction, teintée de mystère, d’humour et, bien sûr, de musique.

 

 

Mon avis :

Le point fort de ce roman est pour moi le fait qu’il aborde avec brio deux thèmes trop rarement vus dans les œuvres de fiction, et a fortiori ensemble : le handicap et l’homosexualité. Ils sont ici traités avec justesse, sans fausse pudeur ni voyeurisme. On sent d’ailleurs que l’autrice maîtrise tous les sujets dont elle parle, qu’elle s’est parfaitement documentée.

 

L’histoire est profonde, touchante, et bien que de nombreuses préoccupations du quotidien soient évoquées, le récit reste captivant de bout en bout. Le lecteur accompagne Benjamin sur le long et difficile chemin de la reconstruction et de l’acceptation, dans le monde en vase clos du centre de réadaptation. La musique, sous des formes diverses, nous accompagne au long du récit. L’aspect surnaturel m’a beaucoup plu, et permet de donner encore plus d'épaisseur à l’histoire, en faisant réfléchir le lecteur sur un sujet grave.

 

Les personnages sont crédibles et attachants, car leur psychologie est très réaliste. L’autrice a vraiment su se mettre dans leur tête, mais aussi dans leurs corps abîmés, ce que je trouve remarquable.
(N'hésitez pas à jeter un œil à la rubrique "galerie" du site du l'autrice, pour voir les magnifiques portraits de ses personnages).

 

Le style est moderne, surprenant, détonnant même quand Élise prend la parole ; mais toujours fluide, agréable à lire, et bourré d’humour. Le vocabulaire est bien expliqué, ce qui rend aussi le livre accessible à tous, même aux adolescents.

 

 

Aux petites heures de la nuit est un roman que je recommande vivement !

C’est une de ces pépites qui nous font aimer l’autoédition !


Cette lecture compte pour le défi du blogue Monde Fantasy, "Printemps de l'Imaginaire Francophone".

Pour en savoir plus sur ce défi, c'est par ici !

 

Avec Aux petites heures de la nuit,  je remporte les défis suivants :

 

  • Lire un livre en rapport avec le vent ou l'air (dans le titre ou le contenu) [parce que l'air est l'élément du printemps] (la musique, c'est de l'air, non ? ;)
  • Lire un livre auto-édité

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